Double JE

Installation multimédia et numérique, Studio d’en Haut

  • Direction artistique et images : Hoang Nguyen Le
  • Création musicale : Rasim Biyikli
  • Création sonore : Christophe Havard

Une installation visuelle et sonore qui convoque une narration dramaturgique multimédia et numériquepour raconter la part d’ombre et de lumière en nous.

Double JE est une installation imagée et sonore qui se situe entre le documentaire, l’art visuel, l’art sonore et musical, convoquant les outils des arts numériques pour initier une dramaturgie sensorielle sur le thème de la part d’ombre et de lumière en nous. Au cœur de l’installation se posent les enjeux de l’élaboration d’un récit pluriel, associant l‘image (film documentaire, projection vidéo, sources lumineuses…), la musique et les sons (diffusion d’entretiens et témoignages, création musicale spécifique…) dans le souhait de chercher à remettre en jeu les techniques de narration filmique et le plurimédia. Ce n’est pas un film diffusé de façon « classique », projeté dans une salle de cinéma, mais c’est un récit documentaire multimédia et numérique, sensoriel, imagé et sonore, qui nous bouscule dans la noirceur comme dans l’éblouissement.

Double Jeux Reflet Soleil

Info

Durée estimée : 25 à 35 minutes

2 versions de diffusion :
– Version AUTOnome : la vidéo, la lumière, le son, le mapping : tout est programmé pour jouer en autonomie une fois installé.
– Version PERFormance avec les musiciens qui jouent en LIVE : Rasim Biyikli au piano et Christophe Havard en électronique. Intro et fin sonore plus longue que pour la version autonome.

Un jeu d’éclairage fera sens avec le thème et l’histoire contée liant l’ombre psychologique et l’ombre physique. Raconter sa part d’ombre et de lumière, c’est se confier sur ses peurs, ses désirs, ses angoisses, ses plaisirs, sa mémoire et son avenir, interroger son espace intérieur, symbolique comme les espaces physiques et réels… Faut-il vivre avec sa part d’ombres et en faire un allié ?Comment se joue l’équilibre en elle avec la partie la plus lumineuse, qui existe en soi ou qui peut se révéler ? Quelle serait cette part d’ombre que l’on voudrait tout simplement ignorer ou oublier ?C’est en fait un chemin, mais un chemin en forme de récit où l’on pousse à chaque fois de nouvelles portes pour aller vers la lumière.C’est ce thème universel convoquant la psyché, le corps, les émotions, les relations, la mémoire, ainsi que les éléments physiques (l’espace et le temps), et donc tout simplement l’humain, qui va être au cœur de Double JE.
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DISPOSITIF : 

Le spectateur se retrouve à l’intérieur de l’installation numérique, au centre des 4 enceintes, face à la scéno- graphie, à ce décor changeant qui évolue selon l’éclairage, les projections vidéos et le mapping vidéo.Les images sont projetées sur certains volumes qui représentent les différents espaces de la narration. C’est un décor d’intérieur de salon placé face public qui viendra poser les ambiances et un ressenti chaleureux ou inquiétant. Ce mobilier du quotidien à savoir un grand meuble-étagère, un fauteuil, une petite table basse et une lampe de chevet posé dessus. Des accessoires posés ici et là : quelques livres sur l’étagère, un cadre photo sur la table, des jouets d’enfants qui traînent sur le tapis.

La lumière sert de guide dans la narration, offrant aux spectateurs une multiplicité de points de vue : l’ombre et la lumière / le vu et le non-vu / le monde représenté et le ressenti intérieur.Les personnages apparaissent en image ou en voix. Des projections vidéo qui font office d’ombres racontent les émotions intérieures et posent des temps oniriques.Les yeux du spectateur sont attirés tour à tour par les décors, les images, les ombres projetées. Les oreilles du spectateur sont en immersion dans cette diffusion en quadriphonie pour mieux ressentir les espaces : on écoute les ambiances, le bruitage, les voix, les respirations, les soupirs. La musique vient nous émouvoir, nous transporter dans notre imaginaire, et pose des temps de respiration et de rêveries.