« Sillons » Rasim Biyikli solo

Étendre ce Sillon.

« On a dû rayer le disque à cet endroit là, parce que ça fait un drôle de bruit. Il y a quelque chose qui serre le coeur. »

Étendre ce sillon” est une numérisation de disques vinyles qui ont été transportés le plus souvent à dos d’homme dans les différentes périodes tumultueuses de XXème siècle dans la région sud du Vietnam actuel. 

Ses objets sonores ont parcouru dans des conditions singulières des kilomètres afin d’être préservés. Leurs blessures gravées dans le sillon font l’objet de ma quête.

Je souhaite en extraire leurs histoires et capter leurs cicatrices. Les artefacts sonores seront la  matière de base que je compte classer, archiver et triturer. Ils seront la matière première de ma création sonore – une empreinte musicale mémoire du mélomane qui aura pris soin tant bien que mal de ses gravures musicales.

« Drag Queen » (théâtre) Valentin Naulin + Laurian Rufflet

TITRE : Je ne vais pas vous parler de la mère Chanel (spectacle en cours)

DESCRIPTION : La nuit tombe sur la jungle urbaine. Une créature scintillante et mystérieuse attend le moment propice pour éclore : la Drag Queen.

Un docu-merdier sur l’histoire du vêtement et du genre, de l’histoire du travestissement et de comment le genre a investi nos pratiques vestimentaires. 

EQUIPE : Valentin Naulin est metteur en scène et comédien ; Laurian Rufflé est costumier et performeur drag. A la croisée de leurs pratiques, ils co-écrivent « Je ne vais pas vous parler de la mère Chanel ».

Intermède : Bobbyland (installation)

Bobbylland – installation sonore détournement d’objet 

Initié et réalisé conjointement par Rasim Biyikli et Anthony Taillard, ​Bobbyland(es) est ​un orchestre d’automates dont tous les instruments sont joués par des moteurs et programmés informatiquement. En représentation publique, ​Bobbyland(es) prend la forme d’une installation musicale réunissant tous les instruments fabriqués, animée par l’équipe du Studio​ ​d’en​ ​Haut,​ ​qui​ ​peut​ ​aussi​ ê​ tre​ ​rythmée​ ​par​ ​des​ ​performances​ ​en​ ​live. L’installation fait référence à une représentation par les trois dimensions artistiques « pures »​ ​:​ ​la​ ​musique,​ ​la​ ​sculpture​ ​et​ ​la​ ​scène​ ​(à​ ​la​ ​façon​ ​d’un​ ​théâtre​ ​d’objets). L’objectif premier de ce projet est de servir de vecteur à une transmission pédagogique de plusieurs de nos centres d’intérêts : installations sonores, nouvelle lutherie, développement d’outils informatiques et électroniques, esthétiques musicales peu représentées ou mal perçues (musique contemporaine, expérimentale, minimale, dronique, concrète), composition musicale. Il a donc été élaboré sur un mode participatif où chaque participant est amené à concevoir et développer lors de répétitions collectives, un dispositif sonore personnel qui intégrera l’orchestre. Tous les participants ont contribué en fonction de leurs disponibilités, leurs savoir-faire, et leurs envies : depuis l’invention technique des Bobby (les robots qui actionnent les instruments) jusqu’à l’écriture de la pièce musicale qu’ils interprètent. La fabrication de ces automates ne demande aucune qualification particulière, simplement une juste application à la façon d’un modéliste réalisant une maquette, ou encore d’un enfant construisant un Mecano. Elle demande surtout de la créativité et stimule la​ ​découverte​ ​par​ ​l’expérimentation.