Précision dans le son, humour, décryptage au plus près, au scalpel, une sorte de neutralité dans le regard, sont leur marque de fabrique.

Durant leur résidence de création, ils travailleront ensemble la dimension sonore et performative d’un texte de Bourda retravaillé à quatre mains et inspiré de pièces de John Cage :

Trente six minutes cinquante cinq secondes. Construite à partir d’extraits d’interview du compositeur, la pièce nous plonge dans un art du détail sonore qui part de craquements, claquements, grincements et courants d’air, pour rejoindre le souffle du marcheur, les bruits d’essieux d’un train, ou la reprise de dialogues de deux quidams dans la rue …

Ce projet embrasse plusieurs directions, de la poésie sonore à la musique contemporaine, en passant par l’électronique. Un vocabulaire commun assez réductionniste ou minimaliste, la place du silence (relatif), le parasitage électroacoustique, la lenteur et le jeu premier plan / second plan de la lecture et des sons seront privilégiés.